Du coronavirus
Sur le coronavirus
malgré ce qu’on nous raconte
je crois bien qu’au bout du compte
on n’en sait pas plus.
Tout est au conditionnel
contradictoire au possible
et de moins en moins crédible
tant c’est solennel.
Sur les coronavirus
grâce à tout ce qu’on raconte
on voit bien qu’au bout du compte
on n’en sait pas plus.
S’il n’est question que de peur
de répression et de guerre
c’est que nos chefs ne font guère
confiance aux docteurs.
Sur ce coronavirus
avec tout ce qu’on raconte
il est clair qu’au bout du compte
on n’en sait pas plus.
Noté sous ma tonnelle, le 29 germinal 228 ;
32e jour de confinement (17 avril 2020).
Michel ASTRE, Poèmes et chansons pour les cinq saisons.