du lit au lit presque en Corse
Se réveiller très tôt matin
Pour amener mon frère en Corse
C’est presque au-dessus de mes forces
…
Il m’a pas eu au baratin
Mais c’était son anniversaire
Et c’est toujours mon petit frère
…
Alors levé comme un crétin
Café fait bu à toute allure
Me voilà déjà en voiture
…
L’éclairage est déjà éteint
Mais le soleil sommeille encore
Un poète y verrait l’aurore
…
Le vieil Antibes enfin atteint
Franchir la porte et les barrières
Charger plein de trucs à l’arrière
…
Passé le pays laurentin
Nous voilà à l’arrêt minute
L’aérodrome en point de chute
…
Et je les laisse à leur destin
S’envoler vers Corse et vacances
Et moi non il faut que j’avance
…
De retour de ce saut lointain
Me revoilà dans ma campagne
Ma maison où dort ma compagne
…
C’est encore un peu le matin
Mon frère et sa Marie-Hélène
Ont dû arriver moi je traîne
…
Mais mon lit est là oh p***** !
Il me tend les bras je résiste
Un moment mais comme il insiste
…
Noté au matin du 23 messidor 231 (110723),
d’Antibes à Nice aller-retour.
Confidentialité
Michel ASTRE, Poèmes et chansons pour les cinq saisons.