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BorgoSanDalmazzo
Déjà dans les années soixante
on la disait « péricolante » ;
on ne s’attardait pas devant
de peur que ne soufflât du vent.

Et quand finissaient nos vacances,
lorsqu’on s’en retournait en France,
on se disait : « Tiens, on la voit
debout pour la dernière fois… »

On la croyait « péricolante » ;
elle est toujours là, imposante.

RétroChrono 12, 13 novembre 2005 (CN) ChronoLogie

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Michel ASTRE, Poèmes et chansons pour les cinq saisons.