Vous ai-je déjà dit ?
Il s’appelle Olivier, il est né ce mardi
Moi je suis le pépé. Je
vous l’avais pas dit ?
Cinq décimètres trois ; plus
grand qu’était sa mère.
Vous ai-je déjà dit que j’étais
le grand-père ?
Quatre
kilos quat’cents. Vraiment un beau bébé.
Je vous l’ai déjà
dit que j’étais le pépé ?
Il est grand, il est beau, il
est vif, il est sage
Et c’est moi son pépé ; l’ai-je
dit au passage ?
Je
l’ai vu à Bastia, dix-huit heures vingt-six
Je vous ai déjà
dit que c’est mon petit fils ?
Il est né à dix-sept
d’après les infirmières
Est-c’que je vous ai dit que je suis
son grand-père ?
Il
s’appelle Olivier, c’est le plus beau bébé.
Je vous l’ai
déjà dit que j’étais son pépé ?
Le plus grand, le plus
beau, le plus vif, le plus sage
Et je suis son pépé, je le
case au passage.
Alzi, jeudi 29 octobre 2009
Michel ASTRE, Poèmes et chansons pour les cinq saisons.