Balogna
Ceux qui n’y sont jamais venus
Le croient perdu en bout de route.
Pour ceux qui y vivent aucun doute :
C’est loin, mais loin d’être perdu.
C’est par la route qu’on le gagne ;
On le voit grimper au rocher
Bien au-dessus de son clocher,
Accroché à flanc de montagne.
Tout en escaliers et gradins,
Tout bâti en pierre de taille
(De par leur forme et par leur taille)
Et tout parsemé de jardins.
Village du cœur de la Corse
Où j’aime revenir souvent,
Témoignage ô combien vivant
De nos anciens et de leur force.
Balogna
(Corsica) 3 août 2003
Michel ASTRE, Poèmes et
chansons pour les cinq saisons.